Sauver le monde : Comment regagner le terrain, quelle est la recette ?
Depuis hier Nessy du loch a commencé une série sur « sauver le monde« . Nessy est une connaissance de blog ancienne. Nous étions un petit groupe entre 2005 et 2007 a beaucoup bloguer sur nos interrogations écologiques et du changement de la société. On se répondait souvent de blog en blog.
Sauver le monde : l’avant et l’après Copenhague
En 2007 jusque Copenhague, l’écologie a été portée par un vrai souffle. il y avait une envie, les medias étaient en train de reprendre le sujet. Il y avait des mouvements enthousiastes un peu partout dans le monde qui se connectaient.Avant Copenhague, souvenez-vous : 50 journaux internationaux avait réalisé une Une commune pour encourager ce grand sommet de la cause commune et vouloir croire à son succès.
Copenhague a échoué. La communauté internationale a montré son immaturité à enfin agir pour ce qui nous rassemble. Ca a été un échec climatique. ca aussi été un échec psychologique. On a minimisé l’échec de Copenhague. Feuille blanche. Un ovni juridique. C’est à dire que de mémoire d’ONU, les négociateurs n’avaient jamais été confrontés à ce genre de document. Ici en France (je ne sais ailleurs) les media se sont tus sur le sujet, le Grenelle même, était passé de mode.
Nicolas Hulot a disparu des écrans de télévision , Arthus aussi, et les péripéties électorales vertes ont fini de faire tendre les micros. Et depuis, quel média accorde de la colonne de journal ou de l’espace sur l’écran pour parler de ces grands enjeux : changement climatique, disparition des sols, écosystèmes régulateurs à genoux… ?
C’est grave. L’heure est vraiment grave. les sécheresses et inondations à répétition de 2010, 2011, 2012 mettent les productions agricoles à mal. Au nord, l’arctique bulle, avec une expansion rapide, ce qui témoigne de l’échappement tant redoutés des hydrates de méthane des fonds polaires. Personne ne peut plus affirmer que nous n’avons pas franchi les seuils de basculement vers un autre système, absolument inconnu….
Vous m’excuserez de ne pas répéter l’explication de tous ces phénomènes… On l’a fait tant de fois. Aujourd’hui, il est temps de passer à autre chose.