2012, bienvenue au chaoscène, l’ère de la Décomposition
Cette année un climatosceptique financé par des climatosceptiques, Richard Muller (https://en.wikipedia.org/wiki/Richard_A._Muller), annonce que la courbe en crosse de hockey de Michael Mann (https://en.wikipedia.org/wiki/Michael_E._Mann) très vivement attaquée par la plupart des climatosceptiques du monde depuis des années se trouve confirmée par ses travaux, qui reprennent les températures mondiales sur une durée plus grande que celle étudiée par M Mann.
C’est une confirmation fracassante de la très grande qualité du travail de ce dernier et une claque sévère à la face de ses détracteurs.
Le climatoscepticisme connaît donc un revers important et risque fort d’entrer dans une décomposition initiée par cette annonce et renforcée par de nouveaux événements.
L’année 2012 vient d’accumuler une longue et étonnante série de manifestations climatiques parfaitement inhabituelles, au nombre desquelles :
- des inondations exceptionnelles en divers endroits du monde
- des sécheresses et canicules de durées et d’intensités absolument hors normes
- une fusion de la glace Arctique plus étendue que jamais
- une fusion superficielle de la calotte Groenlandaise dans des proportions totalement inconnues et imprévues…
Ces faits mettent en échec tous les modèles de tous les climatologues, tous ces programmes informatiques qu’ils utilisent pour tenter de prévoir le climat de demain sont, cette année, pris en défaut.
Il s’est produit sur Terre cette année ce que les modélisation des climatologues annonçaient comme possible dans 20, 30 ans ou plus.
Il semblait assez largement admis jusqu’à maintenant que ces programmes informatiques permettaient de se faire une idée correcte de l’avenir, leurs calculs étant validés par la reproduction d’évolutions climatiques antérieures conformes à la réalité constatée.
Ce n’est visiblement plus le cas et cela révèle qu’un seuil a été franchi : les équations ne tiennent pas compte d’une (ou plusieurs…) variable qui s’est manifestée cette année, nous donnant ces événements climatiques inhabituels en nombre et en intensité dans un court laps de temps.
Cette variable inconnue marque un point d’inflexion : la courbe du climat change brusquement de direction et cette nouvelle direction ne marque aucune amélioration pour ce qui concerne nos conditions de vie, bien au contraire.